dimanche 29 mars 2015

[Jeuxvideo] Lord of the fallen : Savourez la différence (ou pas) "Devise de leader price"

Bonjour à tous. Alors que la planète entière est entrain de souffrir sur ce petit coquin de Bloodborne (moi y compris, je viens d'ailleurs de sortir de la position foetale dans laquelle j'étais depuis hier suite à ma vingtaine défaite face à un boss et le pétage de câble dû au 45 secondes de chargement à chaque fois), moi j'ai décidé de vous parler d'un jeu dont j'ai voulu me servir d'entraînement avant de me lancer dans l'exclu PS4. Et vous allez le voir que l'entraînement finalement n'a servi à rien (bloodborne n'a RIEN à avoir avec ces frères) et que finalement, j'aurai peut être dû me refaire un petit run d'un des souls. Bref, parlons aujourd'hui de Lord of the fallen.


Alors lord of the fallen est un jeu développé par Deck 13, un développeur allemand qui a fait quelques jeux peu connus comme la série des Jack leane (c'est des points and click apparemment) et Venetica, un action-RPG pas très apprécie plombé par son gameplay imprécis et sa pauvreté graphique. Pour le jeu qui nous intéresse aujourd'hui, le studio a fait appel à Tomasz Gop, l'un des producteur des deux premiers The witcher ainsi qu'un autre membre de chez CDproject (dont j'ai pas réussi à trouver le nom). Annoncé en 2013 pour une sortie un an plus tard, le jeu est annoncé directement lors des premières interview comme un jeu qui va s'inspirer de Dark souls. Et au fil du temps, le jeu gagne un peu de réputation vu que l'inspiration est principalement de proposer une progression par l'échec et la défaite comme dans le jeu de From Software. Le jeu sort le 31 octobre et............rencontre sans doute un succès ? je dis ça parce quelques temps plus tard, une suite a été annoncé, c'est donc que le jeu a théoriquement été rentable.

Avant de rentrer dans le vif du sujet, il est bon par contre de crever un petit abcès : De préférence, jouez plutôt une version console. Et je dis pas ça à cause de ma légendaire haine du PC (encore que...) mais tout simplement parce que les développeurs ont laissé un beau cadeau empoisonné dans la version PC de son titre, son nom : Denuvo ! Si vous ne connaissez pas, il s'agit d'un nouveau DRM assez efficace apparemment puisqu'il a donné du fil à retordre aux crackeurs ....même si aujourd'hui, sur les trois jeux qui l'utilisent, deux sont cracké (Fifa 15 et Dragon age inquisition) et que Lord of the fallen est le grand oublié de l'équation. Le souci avec ce DRM malheureusement, c'est qu'il pose problème également aux joueurs ayant acheté les jeux légalement (et apparemment, c'est particulièrement marqué sur Lord of the fallen) : Ralentissement, bugs, crash, augmentation des ressources (oui car le principe de ce DRM est de réécrire les données en temps réel, ce qui demande forcément plus de ressources). Bon, personnellement, j'ai été relativement épargné (j'ai eu pas mal de crash et j'ai été obligé de laisser le jeu en qualité moyen voir faible) mais d'autres personnes à qui j'ai parlé ont été incapable de finir le jeu car trop importunés par le DRM. Bref, une belle saloperie implanté par les développeurs. (note finale rigolote : Denuvo a été développé par......Sony. Ouais,vous je sais pas mais moi j'appelle ça du sabotage).


Lord of the fallen nous compte l'histoire d'Harkyn, un criminel condamné, qui va chercher sa rédemption, lorsque des dieux que l'on croyait morts depuis longtemps attaquent le monde des humains, et qu'il est ensuite libéré de prison, afin de mettre fin à l'invasion de ces créatures. Harkyn va devoir se rendre dans un monastère géant, trouver et tuer les Lord rogard (une sorte de fusion de l'enfer entre des orques et des démons) ainsi que de découvrir la raison de leur invasion. Bon, pour boucler un point rapidement, disons le clairement : Le scénario n'est clairement qu'un prétexte et personnellement, je m'y suis pas intéressé une seule seconde. Ce qui est fort d'ailleurs, car dans ce jeu, les actions, bonnes ou mauvaise, qu'on fera durant la partie, influenceront la fin (bon même si en réalité, c'est plus le texte du Narrateur qui va changer). L'univers n'est pas spécialement intéressant et je vous parlerai même pas des personnages pour le peu qu'il en a. En gros, on est clairement face à un jeu qui va devoir tout donner sur son gameplay.

Je vais rebondir également sur l'aspect visuel du titre pour éjecter ça aussi. Le jeu est beau dans le sens où il est graphiquement propre, avec de beaux effets et une ambiance apocalyptique réussie. Mais petit truc qui fait malheureusement un peu contraste, c'est que finalement, au bout de quelques heures, on comprends rapidement que le soft ne pas faire évoluer beaucoup son chara design : On se retrouvera donc du début à la fin à explorer des donjons sombres et des lieux vaguement Dark fantasy. Ce détail pourra être gênant d'un individu à un autre, si moi perso, j'ai réussi à passer outre, j'ai malgré tout pu noter le manque de variété niveau environnement (surtout si on compare au jeu dont Lord of the fallen dit s'être inspiré)


D'ailleurs, on va enfin abordé le gameplay. vous vous souvenez qu'il a quelques paragraphes, je vous avais dit que les développeurs avait dit vouloir s'inspirer de Dark souls. Et bien, s'inspirer, il se sont bien inspirer voir carrément, ils ont copier le jeu de From software. En effet, dés les premiers pas dans le jeu, les commandes sont identiques au bouton prêt sur un souls : R1/RB pour taper un coup faible, R2/RT pour taper un grand coup, L1/LR et L2/LT pour utiliser le bouclier, le Rond/B pour faire une roulade, le triangle/Y pour prendre l'arme à deux mains.... C'est les mêmes boutons à l'identique... à un détail prêt : le perso est massif et répond plus lourdement aux commandes (ce qui n'est pas spécialement un bien quand on sait que les souls sont déjà un peu lourd niveau prise en main).

Les autres points sont également copiés : On sauvegarde via des cristaux qui rappellent les feux de camp vu qu'on remplit nos potions de soin, qu'on augmente nos niveaux et qu'on respawn la position des ennemis à cet endroit. Et enfin, nos points d'expériences peuvent être perdus en combat et doivent être récupères à l'endroit de notre mort (avec perte si on meurt avant). Bon après, le jeu a quand même quelques subtilités : Il a un multiplicateurs de combos qu'on peut conserver ou pas lors des points de sauvegarde, le jeu possède une vraie pause contrairement à un soul, la magie est obligatoire et se révèlera vraiment indispensable face à certains boss, le jeu utilise un gantelet magique qui devra être amélioré indépendamment du reste, et il a un système de défis de survie sous la forme de portails à emprunter. Comme quoi, le jeu a essayé de se démarquer un peu et se forger un minimum d'identité . Mêmes si certaines idées tombent à plat rapidement, notamment l'idée de la barre de vie segmenté des boss qui, au début, laisse penser qu'ils vont changer de forme pendant l'affrontement et......qui se révèlera vrai pendant les premiers boss puis tombera à l'eau à partir du 4eme environ....


Mais franchement, j'ai eu un peu de mal avec ce jeu. Pendant les 15h qu'il m'a fallu pour le terminer, je me suis demandé ou avait commencé l'inspiration et où avait terminer le copiage. Lord of the fallen donne une petite impression de copie un poil Leader price d'un souls : Le gameplay est grandement influencé voir plagié, les décors et le chara design sont moyennement inspiré (on a grosso merdo des décors médiévaux apocalyptique et des cités démons en ruines), les boss sont grossièrement toujours les mêmes (pas au niveaux des attaques mais au niveaux du design, ce sont tous des "gros démons rouges en colères"), le scénario est minimaliste et ne profite pas d'un background mystérieux ni franchement passionnant... ca va même jusqu'au faites que la création de perso au début est très limité (on choisit vaguement une classe et sa magie et on commence l'aventure comme ça).

Est-ce que c'est mauvais ? Non, pas spécialement, le jeu n'est pas mauvais en soi mais clairement, le joueur un peu difficile ou qui juge ne pas avoir de temps à perdre se dira clairement à la fin de sa première aventure, que jouer à Lord of the fallen ne valait pas forcément le détour tant il ressemble trop à un Souls à l'occidental. Résultat des courses, vous serez seul juge à la fin de si cette aventure vous a convenu ou pas.....

Je termine donc par vous mettre en garde sur le titre, surtout maintenant que Bloodborne est sorti, testez bien ce jeu avant de vous lancer dans l'aventure. à vous de voir si cette copie, clairement venu là pour tenter d'émuler le succès de la saga de From software, vaudra la peine que vous passiez 15h dessus. Vous pouvez tout autant être déçu et jugez avoir perdu votre temps que apprécier et vous dire que finalement, c'était pas si mal..... Moi au final, j'ai apprécié sans plus et je suis malheureusement passer trop rapidement à autre chose pour mettre le jeu sur un quelconque piédestal (petit ou grand).

Sur ce, je vous dit, à bientôt, amusez-vous, moi je retourne me scarifier devant ma PS4.


dimanche 8 mars 2015

[Jeuxvidéos] htoL#NiQ : The Firefly Diary (Hotaru No Nikki) : Dessine-moi un dark soul...♫

Bonjour à tous. Alors que tout le monde est encore occupé à s'acharner sur le cadavre de The order 1886 (le grand satan du moment....jusqu'à ce qu'on en trouve un autre), certains sont passés à autre chose (ou n'ont tous simplement pas touché au jeu...) et ont fouillé un peu partout pour trouver de nouvelles perles. Et ça tombe bien car nouveaux jeux il a eu.... Et c'est sur cette cher vita, cette jolie console nourrie par l'indé et les jeux de niche que j'ai pu trouver un "nouveau jeu" (nouveau entre parenthèse car je connaissais ce jeu de longue date et j'attendais surtout qu'il soit enfin localisé). Bref, aujourd'hui, laissez moi vous conter la terrifiante épopée de HtoL#NiQ : The Firefly Diary.


htoL#NiQ : The Firefly Diary ou Hotaru No Nikki dans son nom japonais (que j'utiliserai parce qu'il est plus facile à retenir) est un jeu de Nippon Ichi software (les développeurs de Disgaea notamment) et est sorti au japon le 19 juin 2014. Ce jeu, supervisé par Masayuki Furuya (un illustre inconnu qui a bossé sur le dernier Disgaea, D2) et sorti dans le cadre du projet New Brand (une sorte d'initiative de la boîte pour créer "des jeux différents") a été localisé chez nous en occident le 24 février au états-unis et le 4 mars (soit mercredi dernier) en Europe. Le jeu a été distribué en démat principalement mais a bénéficié au japon mais aussi au états-unis d'une version boîte limitée (épuisé pour la plupart même si il est possible de trouver quelques exemplaires par-ci par-là). Détail pas important : le jeu coûte 15 € en démat, la version boîte (qui était collector et possédait quelques goodies/bonus) coûtait à peine 20 € environ.

Le jeu se passe dans un futur post-apo (en 9999 selon certains sites que j'ai lu) où l'on rencontre une jeune fille amnésique, avec d'étranges bois sur la tête et isolé appelé Mion. Elle devra son salut à une petite luciole qui va tenter de la guider à travers le monde étrange où elle se trouve vers l'extérieur.

Avant de rentrer dans le vif du sujet, il est bon de noter la réalisation particulière du titre. Le chara design est en effet un habile mélange entre le post-apo et le livre pour enfants qui se donne des airs de "mignon tout plein". Je dis bien des airs car rapidement, le jeu va opérer une plongé dans un univers assez creepy glauque qui rappellera sans doute l'univers du jeu indé Limbo (signe qu'ils sont liés : On devra utiliser des cadavres pour avancer....). Un contraste violent (c'est le cas de le dire) qui marquera autant le design que le scénario (mais j'y reviendrai plus tard).


Le jeu est donc un jeu d'aventure/énigmes dans lequel on incarnera la luciole qui devra guider les action de Mion. Oui, on ne contrôle pas Mion directement, on lui indiquera des directions à suivre, des objets à bouger, des interrupteurs à activer, des caisses à pousser, des bords à monter, des échelles à utiliser, ect ect. Il a aussi la possibilité de faire s'accroupir Mion pour qu'elle ne bouge pas pendant qu'on effectue divers actions (nécessaire parfois pour éviter que la fillette naïve ne fonce dans un élément dangereux). L'autre point du gameplay, c'est qu'une deuxième luciole peut être manipulée. En effet, le jeu peut passer dans un mode alternatif ou on manie une "luciole de l'ombre", Celle-ci ne peut se déplacer uniquement dans les ombre du jeu, ce qui oblige parfois à attendre que les ombres d'autres objets (ou même celle de Mion qui sert de point de départ) fasse jonction avec d'autres pour atteindre des objets à activer (Interrupteur mais pas que) un peu à la manière d'un Ghost trick (en moins poussé toutefois).

On passe maintenant toutefois au détail que je n'ai volontairement pas encore dit d'important sur le gameplay : tout se joue au tactile.

Et oui, pour manipuler la luciole, on doit utiliser son doigt sur le tactile avant de la vita pour la déplacer et pour effectuer une action (activer par exemple). La luciole de l'ombre quand à elle se manie avec la tactile arrière de la console qui s'active quand on le touche. Bon, autant vous l'avoue, le tactile arrière est pas super pratique car d'un côté, c'est assez difficile à manier (heureusement qu'on ne demande jamais ni précision ni vitesse dans ce mode) et on a même souvent la mauvaise habitude d'activer le mode sans faire exprès. Heureusement, les développeurs ont intégré des commandes alternatives pour désactiver le capteur arrière et le remplacer par des commandes à l'avant et par un bouton au coin de l'écran, ce qui rend le tout moins irritant. (notez également qu'on peut jouer au jeu sur Vita TV mais d'après ce que j'ai entendu, la maniabilité alternative à la manette est pas génial)

Maintenant que vous savez, on va passer au point central de ce jeu.............

CE JEU EST MEGA DUR !!!!!!!

(Oh que ca fait du bien, ca fait 6 paragraphes que je me retiens!)


Hotaru no Nikki est en effet un jeu dans lequel vous allez mourir des milliers de fois. J'ignore combien de fois je suis mort exactement dans ce jeu mais pour vous donner une idée, il a 4 chapitres dans le jeu et j'ai gagné un trophée m'annonçant fièrement que j'étais mort 100 fois au début du troisième....... et je suis à peu prés sûr d'être mort 300 voir 400 fois de plus une fois la fin du jeu atteint. Le jeu est donc vraiment un "die and retry" corsé et surtout sans pitié, Mion meurt au moindre contact avec un ennemi, peut se noyer dans 10 cm d'eau (et c'est du littéral), évolue dans des endroits rempli de trucs mortelles comme des piques, des scies circulaires, des projectiles (dont des putains de graines......), des bombes et autres joyeusetés. Pour couronner le tout en plus, une chute un peu trop haute la tue aussi. Notez également que le jeu contient pas mal d'énigmes et de tableaux à comprendre avec ce que ça implique de pièges et d'éléments sur lesquels on est obligé de mourir une fois pour le savoir, des passages ou on se dépêche (ce qui n'est pas toujours évident vu la lenteur de Mion) ainsi que des moments où l'on doit attendre que des objets se croisent dans un timing au poil de fesses.... 

Pour vous donner une idée de quel point le jeu est difficile, un élément que je vous ai volontairement pas dit encore une fois, c'est que Nippon Ichi a dû faire une Mise à jour pour intégrer une troisième config de jeu pour qu'il soit jouable au stick et aux boutons, les joueurs se plaignant que le jeu était beaucoup trop difficile au tactile . je vous avoue d'ailleurs, moi c'est comme ça que j'ai fait le jeu du début jusqu'à la fin.... et c'est resté quand incroyablement difficile car le stick est plus sensible et ne s'arrête pas toujours aussi facilement que votre doigt. Seul point positif dans ce bazar : Le jeu possède pas mal de checkpoints. 


Juste pour le fun, voici quelques moments de "purs" bonheurs du jeu : 

- Des labyrinths à faire uniquement avec la luciole ou le moindre contact avec un bord vous tue. il en a deux, et le deuxième est horrible vu qu'on doit accomplir une grosse partie entre deux barres qui nous force à n'aller ni trop vite ni trop lente en plus de devoir être ultra précis. 

- Des passages avec les commandes inversés.........qui durent longtemps en plus (ouais, même dark souls avait jamais osé ça)

- Des éléments sur lesquels il faut comprendre comment les utiliser...et des fois, c'est pas clair du tout (le troisième boss par exemple, il faut atteindre et faire tomber des cadavres et ensuite les donner à une plante carnivore.....Aucune idée de savoir pourquoi ca tue le boss surtout qu'il n'y a pas d'éléments visibles qui indique qu'on lui fait un quelconque effet...on devine que c'est ça car c'est la seule chose à faire). 

- Un boss final qui, pour être vaincu, vous demande..... de la chance. la méthode pour le vaincre repose sur des jeux dont l'un des deux est de trouver "le petit pois dans le gobelet" et ou le jeu finit par aller beaucoup trop vite pour un être humain.... (en gros, vous prenez un gobelet au hasard et priez que ce soit le bon.......ai-je précisez que si on se trompe 4 fois, on meurt, que le temps est limité et qu'il n'y AUCUNE indication sur le nombre de fois ou on doit gagner pour enfin en finir....). Le pire ? quand j'ai fini par vaincre le boss, j'avais l'impression que le jeu me disait "bon ca fait une heure que je te torture, je vais peut être m'arrêter maintenant" tout en me riant à la gueule. Merci, Cpt sadique. 

Bref, on pourrait croire avec tout ça que le jeu est une horreur. Ce n'est pas vraiment ça, il est extrêmement frustrant (comme doit l'être un Die and Retry) mais pas insurmontable (j'ai réussi à le finir même si j'ai mis beaucoup de temps). Autant dire que si vous êtes amateur de challenge, vous allez être servi. Du reste, le chara design est vraiment beau, la musique est très agréable et on finit par se faire à la maniabilité (même si on a encore raté parfois et qu'on peste contre le jeu) et ce qui m'a permis d'aller jusqu'au bout. 


Deux derniers petits points : le jeu est assez long : 10h,12h voir 15h de jeu (oui, bien qu'il n'y a que 4 chapitres, ils sont longs voir interminables sur les derniers). Tout dépend du nombre de fois que vous allez mourir et si vous voulez faire le jeu complétement. En effet, durant le jeu, il est possible de collecter 12 espèces de petites plantes roses qui sont en réalités des souvenirs de Mion. Il aide à la compréhension du scénario mais surtout permet de débloquer une "true ending" si vous trouvez tout les souvenirs, que vous faites deux trois manipulations et que vous faites le chapitre secret (même si c'est un boss caché en réalité). Les souvenirs sont plus ou moins bien cachées et certains sont assez durs à obtenir. On peut toutefois heureusement recommencer à tout moment des parties du jeu et revenir à l'endroit ou on s'était arrêter (ou presque). 

Et enfin, le scénario. Bon pour dire la vérité : il a bien un semblant de scénario dans le jeu (on comprend vaguement que Mion était la fille de deux scientifiques, qu'un accident l'a tuée, que les parents ont tenté de la récréer mais que leur expérience n'a pas vraiment réussi et a engendré une catastrophe) mais il est assez incompréhensible (la true ending m'a plus embrouillé qu'autre chose) et sincèrement, je pense que la plupart des gens s'enficheront car le but du jeu n'est clairement pas de raconter une histoire très travaillé mais de proposer un défi et un gameplay avant tout. 


Pour finir, je dirais : bon ou mauvais ? Bon, mais clairement pas destinée à tout le monde. Si vous êtes du genre à aimé les défis et les jeux qui ne vous prennent pas du tout par la main, tentez le coup, Hotaru No Nikki fera votre bonheur. Les autres, réfléchissez bien avant de vous lancer dans l'aventure, le jeu peut devenir responsable d'une communion brutale entre votre vita et le mur le plus proche. Pour ma part, même si j'ai beaucoup aimé le design du jeu, son ambiance et les musiques, le souvenir de sa difficulté va remplacer celle de Dark soul dans mes cauchemars. Vous êtes avertis : la plupart du temps, ce n'est pas vous qui allait jouer avec Hotaru No Nikki, c'est lui qui va jouer avec vous. 

Sur ce, à bientôt et amusez-vous bien (ou pas).


dimanche 1 mars 2015

[Comics] Black Summer : Les armes, la violence et l'embryon.

Bonjour à tous et aujourd'hui, alors qu'on va lentement dans 4 mois environ entamé la 3eme année de Voxel Culture, je me retrouve à faire un article sur un sujet donc je me pensais jamais parler : On va parler de Comics. Oui, il faut savoir qu'à la base, si je lis énormément de mangas, joue à beaucoup de jeux vidéos ou encore mate beaucoup de films, je suis au niveau zéro en ce qui concerne le genre Comics. Trop axé super-héros (malgré que mes recherches diverses m'ont permis de découvrir que les années passant, les histoires de super-héros se sont de plus en plus complexe) et surtout, je n'ai jamais compris à la publication (Entre les suites, reboot, histoire fait par divers auteurs et compagnie). Difficile donc pour moi de me lancer dans l'aventure... J'ai toutefois décidé de me lancer dans quelques histoires que je sais être des one-shoots et peut être essayer de me lancer malgré tout (principalement parce que j'ai l'impression de passer à côté de quelque chose). Mon premier pas dans cette aventure que je vais vous parler aujourd'hui porte donc un nom : Black Summer.


Bon, j'ai exagéré un peu : ce n'est pas le premier comics que je lis, j'en ai lu un autre avant et ca tombe bien car il me servira pas mal pour cette critique, c'est à dire The Watchmen. (Bon, j'ai aussi tenté à une époque de suivre la publication d'une nouvelle série de publication Green lantern mais j'ai vite lâché par manque de motivation....pourtant l'histoire était loin d'être inintéressante)

Ici pour black summer, c'est principalement la curiosité qui m'a poussé à essayer. La raison ? C'est qu'un certain Youtubeur (qui parle de mangas) a souvent mis en évidence son exemplaire de Black Summer pendant ses vidéos et je me suis dit que ce n'était sans doute pas par hasard. (et aussi parce que l'édition publié chez nous par Milady Graphics contenait l'intégralité de l'oeuvre en un tome...bien qu'on m'a dit que cette série faisait partie d'une trilogie, ce dont je ne suis pas sûr).

L'histoire de Black summer se passe dans une amérique proche de la nôtre. Dans ce monde, un groupe de superhéros, les armes, a été formé pour lutter contre les criminels au moyen de modification génétique très avancés. Malheureusement, un événement inattendu se produit alors : John Horus, l'un des deux membres fondateurs des héros, assassine le président des états-unis ainsi que ces conseillers. Selon lui, l'amérique est rongé par le mal et ce mal était incarné par le président lui-même... Appelant désormais à de nouvelles élections libres et a "commencé un nouveau départ", son acte va être le commencement d'une guerre donc il est difficile de prédire le dénouement...


Comme dit plus haut, le bien nommé Watchmen va servir, non pas pour faire une comparaison mais pour poser le registre. En effet, ici, comme dans l'oeuvre d'Alan Moore, on a affaire à des super-héros cassant le mythe du super-héros. Watchmen présentait en effet une galerie de super donc il était assez difficile de savoir de quel côté de la barrière il se trouvait... (on présentait notamment le Comédie, un héros sensé aidé l'amérique à gagner la guerre du vietnam mais qui se trouvait être la pire des ordure capable même du tuer une femme enceinte sans remords). Avec Black summer, on retrouve cette fameuse "désacralisation du super-héros" mais dans un autre registre.

Ici, le théme est simple mais direct : Jusqu'au le mal doit t'il combattu ? Qui doit décidé jusqu'au elle va aller ? et surtout, à quel moment l'homme arrête d'être un homme et commence à se prendre pour Dieu. Certes, ce sont des termes qu'on peut déjà retrouver (le manga Death note par exemple l'avait déjà abordé) mais il n'en reste pas moi que la question reste intéressante et totalement d'actualité (Warren ellis, l'auteur, n'hésitant pas à grande critiqué les décisions militaires qu'on pris les états unis ces dernières années). On a donc d'un côté un John Horus, certains de ces décisions et convictions et de ces collègues, perdus au milieu de la bataille, ne sachant que faire et étant déjà eu même très perdus et submergé par leur status, leurs pouvoirs les ayant légèrement aliénés. On a donc ici un comics qui brasse un sujet efficace qui devrait pouvoir régaler les fans d'intrigues complexes.


Malheureusement, je dis bien "devrais" car l'oeuvre ne va pas totalement au bout de se démarche. Qu'on soit clair, le speech de départ est efficace et l'histoire en général tient debout, du début jusqu'à la fin. Le souci ? un manque flagrant de profondeur. Le sujet étant ce qu'il est, il aurait mérité d'être creusé plus, que ce soit au niveau des réflexions que dans la personnalité des personnages, certains manquant cruellement de développement alors qu'il aurait intéressant de plus développer des conflits internes aux autres Armes (certains se questionnent bien sur le bien fondé de l'acte de John Horus mais c'est un peu short comparé à ce qui pourrait être fait). En clair, c'est un peu comme un feu d'artifice qui fait un super départ et sur lequel on attends une explosion capable de provoquer une gigantesque crise d'épilepsie à la foule mais se contente juste d'une explosion jolie mais un poil mouillé. C'est donc un

Le souci étant principalement que le récit a tenté de caser pas mal d'action brutale dans l'intrigue, intention loin d'être mauvaise mais qu'on aurait aimé voir être sacrifié au bénéfice d'un supplément de profondeur. Après, crachons pas totalement dans la soupe, le récit reste correct et loin d'être mauvais encore une fois mais voilà.... sans compter que l'édition français a eu quand même le culot en quatrième de couverture de se comparer à plus grand que lui, encore une fois, Watchmen....sauf que celui-ci est bien plus complexe et osé dans sa fin alors que Black summer semble encore un peu trop au stade "embryon"

En définitif, pour le prix qu'il coûte et pour l'histoire sortant des canon habituel qu'il propose, Black summer mérite malgré tout d'être lu et d'être apprécié. Il est juste dommage que Warren Ellis ait manqué avec cette histoire d'un poil plus d'ambitieux. Black summer m'a toutefois beaucoup plus plu et me posera sûrement à m'intéresser au reste de sa bibliographie. Pour l'heure, je termine sur un fait plutôt curieux : Une adaptation semble prévu au cinéma.... et je vous avoue que j'ignore ce que ca va donner (Rien de malheureusement bien joyeux dans ma tête en tout cas.)

Sur ce, je vous dit à bientôt et amusez-vous bien.