samedi 30 novembre 2013

[Personnel] La galère informatique : Comment j'ai réussi à haïr encore plus les ordinateurs.

Hello tout le monde, ça fait longtemps....comment allez-vous depuis le temps ? pour ma part, j'ai été assez occupé et je suis clairement pas...en forme. Pour vous expliquer rapidement, cela fait un mois entier (depuis le 29 octobre) que je suis un peu plongé dans un profond désarroi et une profonde déprime. Je me suis dit que j'avais un peu délaissé le blog et je me suis dit qu'il était temps, histoire de pas perdre la main d'écrire un petit article. Et que de mieux que de parler de la galère informatique qui m'est tombé dessus il a peu. Voici donc un article moitié "l'informatique quel galère" et moitié "voilà pourquoi j'étais pas motivé à écrire".


Tout commence vers mi-juillet. Le pc que j'utilise habituellement commence à dérailler (il s'éteint seul et montre clairement des signes de faiblesse). Je décide donc de ressortir mon pc habituel (celui que j'utilisais était un pc portable de secours plus puissant que les autres et vu que je n'ai que le wifi chez moi...Bha voila), mais celui ci accuse son âge et est clairement pas à la hauteur de ce que je voudrais en faire. Je décide donc de me lancer dans l'obtention d'une nouvelle machine. 4 mois d'économie plus tard, je peux enfin commander mon nouveau pc.

Je passe donc commander chez LDLC sur la recommandation de 5 personnes qui ne tarie pas d'éloges sur ladit société de vente informatique. Tout se goupille bien, le prix est comme je veux : 600 €, la configuration est puissant : un AMD FX Quad core 3,8 Ghz, avec une carte graphique radeon 2ghz et 8ghz de ram (bien qu'il a fallu changer 7 fois de config à cause des rupture de stock ou encore des soucis de socket) et tout semble bien se passer. Une semaine plus tard, je recois alors mon ordinateur tout frais tout beau et je suis heureux et en joie......... du moins c'est que je pensais.

9h du soir : Le drame, le pc tout neuf fait un énorme BSOD devant ma poire pour le moins étonné. Et c'est parti pour le festival, une série de Blue screen différent et aucune idée de pourquoi.... je renvoie le pc le lendemain chez LDLC pour que le pc soit réparé. (Je précise : Oui je n'ai pas tenté de réparer moi-même tout de suite car j'avais un autre problème plus gros qui m'occupait plus l'esprit et qui m'a empêché d'agir logiquement comme j'aurai dû le faire).

Le pc part alors (sans frais, c'est LDLC qui s'en occupe) et ....j'attends....longtemps........3 SEMAINES ! et oui, c'est le temps qu'il a fallu pour voir le pc revenir. Le plus drôle ? le pc est arrivé entre les mains des techniciens le 19, est reparti le 20 au soir (une journée de test) pour revenir une semaine après (oui une semaine de livraison....heureusement qu'ils ont choisi chronopost...j'ose pas imaginer sans). je recois mon pc et.....le problème de BSOD est toujours présent comme quand le pc m'a quitté il a de cela trois semaines.


Non Non, c'est pas mon vieux pc...le mien est noir.

Oui, en gros, j'ai demandé une réparation, on a fait les tests sauf sur la partie du pc qui déconnait. je me lance donc dans une série de test et découvre vite le problème.... la ram est défectueuse. En gros, merci LDLC, tu as pris mon pc trois semaines pour des tests qui ont duré une journée et tu n'as même pas été foutu de faire le test que tu m'as dit que tu ferai en premier. **applaudit**
Bref, je retire l'une des barrette de ram, le pc a l'air de fonctionner et j'écoute un de mes sous-fifres qui me dit de renvoyer la ram. Samedi matin, (soit hier), je me paye encore une série de BSOD dans la gueule. J'ai fait quoi pour mériter ça ?

La réponse à l'énigme viendra au soir : Je refais après un énième écran bleu que je n'arrive absolument pas à comprendre (le pc me sort qu'il a un problème avec directx.....sauf que directx est à jour et la dernière version est installé....vous comprendrez mon incrédulité devant le problème), je décide donc de refaire un test de ram et là BAM une série d'erreur... je ne tarde pas à comprendre : la mauvais barrette est toujours là, un second test me permet de voir que l'autre n'a aucun souci (comprenez moi en même temps : un retrait de barrette, le pc tourne normalement à première vue, j'arrête de me poser des questions et....bha j'utilise le pc, c'est pour ça que je l'ai acheté). bref, un échange plus tard, ca a l'air d'aller et...........suite au prochain chapitre, on verra ce que ca dit.

Alors, je vais vous dire sincèrement vous dire ce que je pense des pc, sans troller, sans haine et sans chercher à provoquer le débat ou à montrer mes fesses aux joueurs pc : C'est vraiment la plate-forme la moins pratique de l'univers. Alors, oui, je le conçois, ce sont des machines plus puissantes que les consoles certes et il a de nombreux avantages aux pc (le faites de modder, de bidouiller, d'améliorer, de contrôler totalement le jeu) mais mince, qu'est que ça peut être prise de tête... je vous l'avoue, je ne suis pas quelqu'un de patient ni quelqu'un qui aime se fouler (en cela, je suis malheureusement un être humain pur jus) et pour moi, le faites de devoir tenir compte d'énormément de paramètres me fatigue. Regardez : à cause d'une petite barrette de mémoire, j'avais la carte graphique qui déconnait, le directx qui faisait nawak et tout un tas d'autres soucis. Quand je vois le nombre de choses qui peuvent faire planter le pc et pourrir le jeu, non, j'arrive pas à considérer le pc comme une plate-forme sur laquelle j'ai envie de jouer. Alors, oui, je préfère encore ma console, au moins, je mets le jeu et ça se larence, point barre. Je parle qu'en mon expérience personnel mais non, j'ai trop de mauvaises expériences avec les ordinateurs pour les apprécier. Vous avez eu plus de chance que moi ? tant mieux pour vous, je suis même content pour vous. Mais personnellement, je préfère la tranquillité à la complication.



Pour vous dire à quel point ça m'a troublé tout ça, j'ai même pensé à un moment donné arrêter le jeu vidéo. Pas parce que "ouin ouin mon pc y marche pas" mais tout simplement parce que finalement, en y pensant dans un mauvais moment, je me suis dit que c'était plus de prises de têtes et de mauvaise choses que de bonnes. Entre les disputes incessantes, le pessimisme régulier, le gros vide en ce moment dans mon cas et à venir (désolé mais Knack, Battlefield 4, le dernier assassin, ryse ou encore killzone 4....moi ca me vend moyen du rêve) et en prime le matériel qui lâche, je me suis clairement demandé pourquoi je jouais encore. J'avoue m'être repris mais clairement, ma passion du jeu vidéo en prends un coup ces temps-ci.

bref, je parle je parle pour pas dire grand chose, comme toujours dans ce genre d'article, je sais pas pourquoi j'écris ça vu que c'est de la merde (oui, je n'ai aucun doute sur la qualité de mon article)....et je me dis que c'est sans doute pour vider mon sac. Allez, la prochaine fois, un sujet plus marrant, promis juré craché sur la tête du pc....Oh wait !

Et cette fois encore, je corrige pas mes fautes, parce que je suis un connard. à bientôt !


En exclu, l'avis de mon co-rédacteur Yamato sur mon article : FUCK LES CONSOLES, LE PC C EST MIEUX !!! (private joke)

mercredi 13 novembre 2013

[Jeux Vidéos] Beyond Two souls : Un mauvais corps mais une bonne âme.

Alors, pour l'info, cette semaine, je devais vous parler de pc mais de façon positive pour une fois. Malheureusement, le destin a encore voulu me faire détester cette plate-forme, je pense sincèrement être maudit et que quelqu'un, quelque part, veut absolument que je sois fâché avec les ordinateurs. Enfin pas grave, ça me permet d'écrire un petit papier sur le jeu vidéo. Un papier normal sur un jeu "normal" qui ne sera ni un visual novel ni une pseudo analyse.... Bon ou presque. Bref, aujourd'hui, on va parler de Beyond Two souls.


Alors Beyond two souls est un jeu sorti le 09 octobre dernier soit il a un mois et 6 jours et développé par Quantic Dream, un studio français dirigé par un certain David Cage. (On en reparlera après). Ce studio, si vous le savez pas, est l'un des plus gros studio de motion capture d'Europe et c'est un peu ce qui lui a permis de ternir vu que la société existe depuis 1997 mais n'a produit que 4 jeux. Ils ont fait Nomad soul, un jeu d'action-rpg-baston-FPS (je vous en parlerai un jour), Fahrenheit, une sorte de point-and-click assez particulier et Heavy rain, un jeu d'aventure interactif lui aussi particulier. Pour parler du jeu qui nous intéresse, c'est que Beyond a été annoncé à l'E3 2012, bien que son existence avait fuité un peu avant et qu'il a été présenté comme un des jeux qui allait exploiter au max le potentiel de la PS3. Il est donc sorti il a un mois comme dit plus haut et....l'avenir nous dira si il bidera complètement.


Qu'est que ça va être quand les gens vont apprendre que je m'appelle David De Gruttola....? 

Car voilà, ce qu'il faut retenir des jeux estampillé Quantic Dream, c'est que ce sont des jeux conspués au possible. La cause ? Son gameplay assez particulier plus proche du film interactif que du jeu vidéo traditionnel mais plus largement : Tout simplement son créateur David Cage. Le directeur de Quantic dream, depuis des années, se paye une réputation de connard dû à ses nombreuses citations pompeuses visant à mettre apparemment en avant ses jeux en les considérant comme des oeuvres révolutionnaires et à un peu tapé dans les genoux de la concurrence et n'hésitant pas à "pleurer" sur les tests qui ont décriés ses jeux.

Ca, c'est du moins ce qu'on a pu m'en dire et ce que j'ai lu sur David Cage. Car je dois vous avouer que moi, dans mon appréciation du jeu, j'ai pas mis son créateur dans la balance. J'ai arrêté de lire les déclarations de ce mec....comme de tous les créateurs de jeux. David cage essaie de survendre ses jeux ? Tout les créateurs le font. En effet, combien de développeurs/créateurs/éditeurs ne vendent pas leurs jeux comme des créations divines qui vont faire avancer le jeu vidéo et lui donner un souffle nouveau ? Une grande majorité ! Bha ouais, quand un mec veut vendre son jeu, il essaie de s'improviser créateur d'eau chaude (allez écouter par exemple les créateurs de Dante inferno...). C'est pourquoi j'ai décidé de prendre ce que Beyond a été pour moi : Un jeu parmi tant d'autres qui m'avait l'air intéressant. Après, si vous voulez absolument mon avis sur Cage, je pense qu'il a du vrai et du faux dans ce qu'il raconte : Je trouve que sa remarque sur le faites que si on écoute certains joueurs, le jeu vidéo n'aurait pas évoluer depuis 30 ans pas fausse mais d'un autre côté, je ne peux que trouver ridicule sa prestation à la conférence PS4 avec sa mise en avance des graphismes avant tout (ça l'a fout mal quand on sort qu'on veut offrir autre chose que des graphismes plus beau pour le futur du jeu vidéo). En somme, un créateur parmi tant d'autres pour moi. Sincèrement....que ce soit un connard ou pas, c'est pas ça qui va me faire apprécier ou pas un jeu.


Entrons donc dans l'histoire de Jodie maintenant....en oubliant David cage 5 minutes.

Pour vous parler de la base du scénario, le jeu nous racontera les aventures de Jodie Holmes, une fille qui possède plusieurs pouvoirs liés à une entité appelé Aiden. Celui est capable de faire bouger les objets, manipuler leur esprits, soigner les blessures ou encore faire revivre des souvenirs liés aux gens. On va donc suivre de son enfance jusqu'à sa vie d'adulte la jeune fille dans les différentes difficultés qu'elle va traversé. On reviendra plus tard sur le scénario car, vous en doutez, c'est évident l'élément central du scénario.

Enfin, bref, pour parler du jeu, je vais m'attarder un peu sur le gameplay. Vous le savez tous, pas besoin d'utiliser sarcasmes pour dire ,qu'en effet, Beyond n'a pas spécialement un gameplay ahurissant et que oui, il ressemble beaucoup à Heavy rain dans sa façon de gérer des QTE. Après, il possède deux éléments qui diffère : Premièrement, on a droit cette fois à des combats dans lequel il faut cliquer sur une direction de joystick pour pouvoir réagir sans touche qui apparaisse, l'idée est ici de deviner le mouvement pour donner l'illusion qu'on porte vraiment le coup. Et c'est une idée de merde je trouve... car vous auriez dû voir le nombre de fois ou j'ai raté mon coup à cause d'une mauvaise visibilité ce qui a rendu le mouvement impossible à deviner, même si le faites de rater n'est pas punitif vu qu'on ne peut pas perdre dans ce jeu (le game over n'existe pas dans ce jeu). Et oui, par souci d'accessibilité, le jeu ne propose que peu de difficulté voir aucun. Du reste, on devra contrôler Aiden qui va à la fois offrir une liberté plus grande que celle d'un humain, offrir un point de vue sur des situations différentes et interagir pour sauver la mise à jodie la plupart du temps. Bien que le gameplay soit simple et que le challenge ne soit pas au rendez-vous, je ne trouve pas gênant et je vais essayer d'expliquer pourquoi.


Certains visages sont assez bluffants et arrivent sans problèmes à transmettre l'émotion voulue.

Rare sont les jeux qui arrivent à allier un bon scénario et un bon gameplay, il a des jeux qui y arrivent et d'autres pas. Ici, l'intention est de clairement moins mettre en avant les commandes du jeu et d'avantage le scénario et le narration. Le choix d'en faire un jeu vidéo plutôt qu'un film est pour évident : Le cinéma, malgré le respect que je lui dois vu ses qualités, est parfois trop limité. En effet, combien de films ou d'adaptations se sont plantés à cause de la limite de temps qu'offre un film ? c'est un peu le problème que j'ai toujours avec certains films : il a trop peu de temps pour développer un univers (c'est pour ça que les adaptations d'un autre format plus larges en films sont souvent des échecs). Attention toutefois, je ne critique pas le cinéma au contraire mais pour m'immerger dans un univers, je préfère un autre format comme le jeu vidéo (même les livres restent pour moi le moyen N°1). C'est ici le format qu'a choisi Quantic dream pour raconter son histoire. Après savoir si c'est un vrai jeu ou un film interactif....Sincérement, on en parle beaucoup juste pour coller une étiquette à Beyond donc je préfère lui donner le titre de jeu par défaut et ne pas m'attarder sur un débat stérile.


Alors que certains......euh.....je vous ai déjà parlé de "l'uncanny valley" ? 

Et pour parler du scénario, est ce que celui de Beyond est bon ? Pour moi, oui clairement. Alors, oui, le scénario n'est pas clairement super original et n'est pas parfait. Il a des incohérences, des détails un peu mal expliqués et des séquences dont on a du mal à comprendre tout de suite l'utilité. Toutefois, il faut avouer qu'on attache très vite au personnage de Jodie et on se sent rapidement concerné par l'histoire de cette jeune fille qui subit les événements sans vraiment avoir de contrôle. Le scénario se laisse donc suivre sans problème et rapidement, on est plongé dans l'histoire pour y prendre plaisir. Et contrairement à ce que peuvent rire les détracteurs du jeu, il est composé de vrais moments d'émotions. Alors certes, ça ne touchera pas forcément tout le monde mais si on s'attache un minimum au personnage de Jodie, on peut difficilement ne pas se sentir concerné émotionnellement lors de certaines séquences du jeu. Notez également que le jeu joue avec les ambiances, passant d'ambiance triste, à des ambiances plus légères et drôles à des séquences plus stressantes et flippantes et même plus des séquences musclées et rythmées souligné par une très bonne mise en scène qui réussi à nous immerger sans problème.

C'est un peu le paradoxe de Beyond. Il n'affiche pas spécialement un grand scénario rempli de sous entendus, de messages ou de réflexions philosophiques démentielles mais offre une bonne histoire qui se laisse suivre et dans lequel on arrive à rentrer sans problème. J'expliquerai plus en détail dans un autre article mais ce n'est pas forcément parce que le scénario n'est pas original à tout les niveaux ou super complexe qu'il est mauvais. C'est le cas ici, Beyond ne fera pas réfléchir une centaine d'heures après qu'on l'ait terminé mais il laisse une fois fini un sentiment agréable de ne pas avoir perdu son temps. ça reste du moins mon ressenti personnel. Je pourrai vous expliquer tout un ressenti que j'ai sur la fin du jeu et l'importance des séquences qu'on a vécu mais ce serait vous spoiler l'histoire.


La longue variété des séquences permet au jeu de ne jamais se répéter. 

Je terminerai sur le faites que Beyond est également un des rares jeux qui utilisent ses graphismes de façons intéressantes. Je vais pas encore vous bassiner avec un couplet sur le faites qu'on regarde trop les graphismes mais ici, le jeu utilise des graphismes réalistes pour une bonne raison : Faire en sorte que les personnages affichent des émotions déchiffrages pour le joueur, la preuve : c'est pour ça que les personnages sont souvent cadrés très prés du visage (Enfin...c'est le cas pour 90% des visages du moins). C'est d'ailleurs ici utiliser pour la narration et ça passe mieux que quand c'est utilisé maladroitement pour le gameplay (L.A noire, c'est à toi que je parle.). Pour rapidement parler du reste, la bande son ne pas spécialement marqué et le jeu demande 15h environ pour être terminé. La replay-value dépendra par contre de votre envie de voir certaines possibilités sur certaines séquences (mais de mon point de vue, il a un vrai intèrêt)

Au final, Beyond, c'est une sorte de question que beaucoup de joueurs répondent, je trouve, trop vite : Est-ce que le jeu vidéo peut se contenter d'un seul point, à savoir le scénario. Pour un certain type de joueur, oui. Réussir à s'attacher à un personnage, à s'immerger dans sa vie pendant un long moment, guider ses décisions pour admirer un spectacle donc on n'est à la fois le spectateur et un peu le metteur de scène. Loin d'être parfait mais clairement bon malgré tout, Beyond est un jeu à essayer juste pour la curiosité de voir quelque chose de différents. Essayez, au mieux, vous aurez une bonne surprise, au pire, vous pourrez venir ici et me traîner d'infâme crétin. Voilà.

vendredi 1 novembre 2013

[Manga] Silver Spoon (Gin no Saji) : Suprenant et intéressant.

Bonjour les gens. J'adore les mangas !! vous savez pourquoi ? Et bien, pour plusieurs raisons. Pour commencer, ce sont rarement des mauvaises histoires, j'ignore si c'est le côté strict des japonais par rapport à leur amour de la qualité du travail mais en général, le nombre de fois ou je suis tombé sur de vrais mauvais mangas sont rares.(ça existe hein? mais y sont en nombre limité je trouve).Mais surtout, ce que j'aime, c'est la multitude d'univers et de sujets que brasse le monde du manga. Et aujourd'hui, on va s'intéresser à l'un de ses mangas très particuliers et dont sincèrement, je me pensais pas m'intéresser, on va parler de Silver Spoon.

Alors, "Gin no Saji" , renommé chez nous Silver spoon, est un manga publié depuis 2011 et qui est toujours en cours. Il s'agit du deuxième gros succès de Hiromu Arakawa, son premier succés, vous le connaissez sûrement : il s'agit du shönen Full metal Alchimist. En effet, après le succès de ce shonen mondialement connu, la mangaka a tenté de faire une nouvelle série mais n'a pas eu un franc succés avec son shonen suivant (enfin c'est relatif puisque son manga suivant, Hero tales, a fait 5 tomes mais a eu droit à son adaptation en animé quand même). Elle a décidé de faire donc un manga différent et surtout un peu plus personnel appelé Silver spoon qui est aujourd'hui un succès : 10 millions d'exemplaires des 8 premiers tomes ont déjà trouvé preneurs (12 millions en octobre 2013), ce qui constitue un très bon score. Une adaptation en animé a vu le jour en juillet dernier et une saison 2 est prévu pour le début de l'année prochaine (la première saison ne couvrait que les 3-4 premiers tomes). Petite anecdote amusante : Le succès a même permis au lycée agricole d'Hokkaido en 2010 d'augmenté ses inscriptions de 110% ! incroyable, n'est t'il pas ? 

Mais que raconte Silver spoon ? L'histoire se passe dans le lycée agricole d'Hokkaido, Hachiken Yugo est un jeune lycéen qui ne s'entend pas avec sa famille et qui a choisi de venir dans ce lycée quand celui-ci avait un dortoir et l'éloignait suffisamment de ses parents pour être tranquille. Un nouveau quotidien l'attend, bien loin de la vie qu'il a vécu. Il va donc apprendre de nouvelles choses, faire de nouvelles rencontres et remettre en question sa vision de la vie.


Alors là, je suis sûr que vous êtes entrain de vous dire : "Mais voyons Minato, un manga sur la vie agricole ? ça sonne comme une idée de merde là ....voir de bouse.....de bouse de vache" (Si vous avez aussi pensé à cette blague, vous avez le niveau humoriste Yamato, félicitations). Eeeeet..... vous auriez à peu prés la même réaction que moi quand j'ai entendu parler de l'existence de ce manga..... Alors que j'ai plusieurs années de manga/jeux vidéo/films dans les bottes, il a une règle que j'ai appris et que pourtant, encore aujourd'hui, j'ai tendance à oublier : ne JAMAIS sous-estimé le pouvoir d'un auteur. Ce manga, en effet, je l'ai laissé de côté, car son sujet de départ me semblait pas intéressant et je me disais que ce serait une perte de temps. Oui, j'ai été con (même moi, ça m'arrive, nul n'est parfait), car pour vous dire, ce manga est sûrement MON manga/animé de l'année.

En effet, si on doit parler du premier gros point fort (et principal) de ce manga, c'est qu'il arrive directement à être intéressant. Vous ne connaissez rien à l'agriculture ? Tant mieux ! Hachiken, le héros, n'y connaît rien au début. Et fort de constater, qu'on s'y intéresse très vite vu la simplicité d'accès et la maîtrise du sujet vu que l'auteur a travaillé depuis ses 5 ans dans une ferme (Oui, vous avez bien lu, l'auteur de FMA a été fermière....Dieu est le meilleur comique au monde). Mine de rien, on se passionne pour cet univers inattendu et nos clichés sur la vie à la campagne tombent rapidement (bien que certains se confirment aussi...un cliché c'est un cliché hein?) et on se surprends à ne plus lâcher les tomes pour continuer l'aventure.


Regarde moi bien en face et écoute bien, petit, pourquoi c'est trop bien ce manga. 

Mais ce n'est pas le seul point fort de Silver spoon, il doit aussi beaucoup à sa galerie de personnages. Hachiken le héros par exemple est un personnage dont on s'attache très vite et sur lequel on peut parfaitement s'identifier : Il est un peu bouffon, un peu maladroit et fait clairement des conneries parfois mais c'est un personnage qui a beaucoup de qualité aussi : Gentil (trop même), Intelligent et surtout persévérant. Il va découvrir un autre monde que le sien, va apprendre à le connaître et va progressivement y trouver sa place. Comme le lecteur, Hachiken va se laisser séduire petit à petit par le charme du travail et du plaisir de la réussite. Mais Hachiken n'est pas le seul personnage à découvrir, le manga possède une galerie de personnages différents et une multitudes de caractères bien trempés, autant aux niveaux des élèves qu'aux niveaux des professeurs. L'une des qualités incroyable aussi, c'est de rendre un personnage avec un design peu commun sympathique et même attachant.


Nakajima-senseï..... Le visage de bouddha, les vices de Satan. J'adore ce personnage !

Mais il a mieux ! le manga possède parfaitement un côté sérieux et même adulte. Même si il possède beaucoup d'humour et de moment légers, il possède un côté plus sérieux sur des thématiques variés : La recherche de soi-même, le choix de ce qu'on veut faire de sa vie, la difficulté de toutes choses, sa place dans la société, j'en passe et des meilleurs. Ca peut sembler léger mais ses thèmes sont insérés de façon sérieux et réfléchies. L'auteur a d'ailleurs l'idée de glisser de façon subtile des notes d'humour pour adoucir le tout mais ça reste toujours dans l'idée de faire passer un certain message. Après, il a clairement des moments plus orienté "tranche de vie". Notamment sur le faites que nos héros sont de véritables morfales en puissances et nous illustrent les moments où ils se la joué cuistot amateur. CES MECS BOUFFENT TOUT LE TEMPS ! C EST HORRIBLE ! c'est simple, après un épisode ou un chapitre de silver spoon, on a souvent l'envie qui nous prends d'aller se faire une petite fringale dans le frigo.... sans rire, il arrive à assembler tout ça : des moments sérieux, des moments moins sérieux, des moments délirants et des moments reposants comme tout. Tout ça avec un superbe trait de dessin déjà amélioré dans FMA.


Silver Spoon, le manga des bonnes choses (à manger).

Pour parler de l'animé, disons qu'il fait parfaitement son travail. Il souligne les qualités déjà présentes dans le format de base, en rajoutant de la couleur, du son et de la mise en scène sans tenter d'en rajouter et en gardant tout le reste. Il remplit donc son office en attirant ceux qui, de base, ont plus de mal au format papier à découvrir l'histoire de Silver Spoon.  Notez qu'un film live va voir le jour l'année prochaine eeeeet... c'est pas spécialement une mauvaise idée, le manga se prête bien à l'adaptation (Ca sonne déjà mieux que l'idée d'adapter Shingeki No Kyojin en film live....), même si j'ai assez peur vu le jeu d'acteur des japonais....


Bon, je pourrai dire que des filles mignonnes à la campagnes.....bon ok je dis rien. 

Le défaut dans ce manga, c'est.......Bha en faites, j'ai pas trouvé de défauts. Alors, peut être que j'ai pas été très attentif à cela, mais j'ai pas trouvé de défauts à Silver Spoon : L'histoire est intéressant, le dessin est agréable à l'oeil, les personnages sont attachants, l'animé est génial sans superflu ni mauvais choix (juste un peu court, histoire qu'on attende bien avec impatience la saison 2), y a un excellent mélange entre le comique et le sérieux.... Non franchement, j'ai beau cherché, je trouve pas de défauts particulièrement gênants dans ce manga. C'est original, c'est agréable, ça détends, ça captive.... et c'est tout ce qu'on lui demande.

En deux mots, pour terminer, Silver Spoon, c'est une belle pièce de viande de boeuf, grillé à poil, Salé, poivré et avec juste ce qui faut de sauce pour relever toutes les saveurs qui peut exister. Et en prime, vous aurez l'impression que celui qui l'a cuisiné vous fait un grand sourire en vous voyant juste vous régaler. Silver Spoon, c'est bon ! Mangez-en !!


J'approuve cet article ! Merci voxel culture !