dimanche 29 septembre 2013

Bravely Default, Date de sortie : Parce qu'il a pas que Los santos dans la vie !

En cette fin de week end, je propose donc un petit article rapide pour annoncer une bonne nouvelle qui va ravir beaucoup.


Bravely default possède ENFIN sa date de sortie : Le 13 décembre 2013.

Pour rappel, Bravely default est un RPG de Square-enix sorti en 2012 au japon. Attendu avec impatience en europe vu que les RPG se font rares sur consoles portables dans nos contrées, le jeu a eu droit à un beau point d'interrogations de la part de Nintendo jusqu'au 17 avril 2013 où, à la surprise général, le jeu a finalement été bien confirmé en europe sans plus de précision. Le jeu a ensuite fait un silence radio assez marqué qui a clairement inquiété les joueurs. C'est alors qu'une annonce est faites pour annoncer le report du jeu qui ne doit sortir qu'en 2014. Quelques temps plus tard toutefois, Nintendo arrive et fait l'étonné car aucun report n'est prévu et le jeu est bien prévu en 2013. A nouveau le silence se fait sentir....pour quelques jours puisque Square Enix annonce une nouvelle version de son titre appelé "for sequel", sorte de version ++ de son titre qui a déjà eu droit à son petit succès dans son pays Natal. Et la nouvelle tombe peu aprés : For sequel sera la version qui sortira chez nous et en prime en francais avec les voix japonais ! Cette annonce géniale compense donc largement le silence radio et la longue attente qu'a généré le titre.


Pour rappel, le jeu est un rpg au tour par tour "traditionnel" qui sortira sur 3DS. L'histoire racontera l'histoire de Tiz, un jeune villageois qui verra son village détruit sous ses yeux, il part alors à l'aventure pour rejoindre un groupe pour sauver le monde. L'histoire est ponctué par une histoire avec beaucoup d'humour, une bonne musique, des graphismes chibis mignons comme tout et un bon système de jeu. Un titre de choix apparent pour la 3DS.

Bref, je ne sais pas vous mais moi, j'ai déjà envoyé ma lettre au père noel et je sens que l'hiver, je vais le passer au coin du feu avec ma 3DS.


mardi 24 septembre 2013

Chuunibyou demo Koi ga Shitai : Adorable mais totalement tarée !

Bon, je vous avoue que c'est un peu un article bouche trou que je vais vous faire aujourd'hui; alors certes, c'est un article bouche trou de qualité vu qu'on va parler d'un excellent animé mais quand même un article que je traîne légèrement les pieds pour le faire, je vais pas aller dans les détails mais ça ne va pas trop ces temps-ci (j'ose à peine vous faire une vague description de mon karma, c'est pas joli à voir), c'est dans ces cas là qu'on doit parfois repenser à certaines choses qu'on a aimé voir et qui nous remonte le moral dans les coups durs... c'est le cas ici, on va donc parler d'un excellent animé , on va parlé de Chuunibyou demo Koi ga Shitai.


Chuunibyou demo Koi ga Shitai est sorti en octobre 2012 et fait donc parti des animés d'automne 2012. Il a été fait par le studio Kyoto animation, que beaucoup connaissent sans doute car à peu près tout leurs animés sont des succès, et est adapté d'un Light Novel en 2 tomes. A la base, quand j'ai entendu parler du projet, j'avoue ne pas avoir réagi face à cet animé, j'ignore que KA était responsable de celui-ci et les captures que j'avais pu voir ne m'avait pas fait envie. Idiot que j'étais....

L'animé nous présente Yuuta, un jeune adolescent qui va renter au lycée et qui est bien décidé à changer son passé honteux. En effet, autrefois, Yuuta était atteint de "Chuunibyou", une sorte de trouble illusoire qui pousse quelqu'un à s'inventer une vie fictive (s'imaginé par exemple être un grand guerrier magicien cherchant à protéger le monde). Arrivé au lycée et comprenant la stupidité de sa vie de collégien, Yuuta décidé d'avoir une vie normale. Malheureusement, un obstacle de taille va arriver face à lui en la personne de Takanashi Rikka, une jeune fille atteint elle aussi de "Chuunibyou" et qui en "souffre" encore beaucoup. Le pauvre Yuuta va donc se retrouver embarqué dans le monde de la jeune fille et va devoir subir les délires perpétuelles de celle-ci.



j'avoue que quand j'ai commencé l'animé vu le sypnosis...j'étais peu convaincu. Mais au final, autant le dire direct : l'animé est excellent. Pour commencer, l'animé est très drôle et tient sur un critère de choix : Son héroïne. Rikka est un personnage dont on s'attache très vite de par ses délires poussés très loin et surtout avec aucune pause. Rikka est en effet tout le temps dans son monde et ne semble jamais en sortir (sauf à quelque rares occassions) et ça rend son personnage à la fois mignon et très drôle. Le héros toutefois n'est pas en reste, Le pauvre Yuuta doit constamment gérer sa tarée de voisine et doit sans arrêt s'adapter à elle (entre la suivre, l'arrêter, la contrôler, l'aider ou encore trouver le moyen de l'éloigner), lui qui ne rêve que d'une vie normale, il n'est pas prêt de l'obtenir... 

Mais là où ça devient fort, c'est que même les seconds rôles sont redoutables : Entre l'insupportable Dekomori, la colérique Nibutani ou encore la très stoïque soeur de Rikka (sans oublier le Sidekick rigolo du héros qui occupe une bonne place même si ..... bha c'est vraiment une sidekick rigolo !), le casting est vraiment de choix et on s'ennuie jamais avec les personnages. Le pire étant que finalement, l'animé est un tranche de vie finalement assez classique, aucun mystère à résoudre ou autres, juste une bande d'étudiants qui tentent de vivre leur vie d'étudiant mais que plus ou moins directement Rikka va bouleversé avec son monde d'illusions.


J'ai d'ailleurs un peu du mal à vraiment dire autre chose sur tout ça car il n'y a pas vraiment de défauts à cet animé. Alors certes, il faut adhérer au délire et ne pas être allergique aux animes (mais bon en même temps, si vous regardez des animés....) mais sincèrement, cette animé réussit tout : On s'attache aux personnages, on rigole des blagues, Kyoto animation a d'ailleurs ce talent de nous faire rire en étant à la fois japonais ....et pas japonais (en gros, aucune vanne sur les jeux de mots ou des situations qui ne feraient même pas sourire un occidental), on passe un excellent moment et quand on a enfin terminé les 12 épisodes, on a qu'une envie : Que l'histoire continue (ce que sera le cas l'année prochaine avec la saison 2). Tout est en prime mené en musique avec une OST sublime dont notamment un superbe ending de fin. Et évidemment, on ne peut encore une fois que salué la réalisation de Kyoto animation qui, bien que son style de dessin est toujours le même, nous charme rapidement et est très agréable à l'oeil.

Au final, je n'ai pas vraiment grand chose à rajouter. Vous aimez les personnages haut en couleur ? L'humour qui n'est pas à la base de petits culottes ou de sous entendu graveleux et du rire qui va se déclencher facilement ? alors Chuunibyou est pour vous. Aller le voir par vous même (de façon légal ou pas, ce n'est pas mon problème) et vous ne serez pas déçu, parole de Minato !



mercredi 11 septembre 2013

Gign Anti-Terror Force : Je vous aime, pays-bas....

A votre avis, je vous ai fait un article sur l'un des meilleurs jeux que j'ai pu testé (Franchement, après ce superbe article, vous en doutez encore ?), quel serait la suite logique ? Hmmm.... Et bien évidemment, de vous parler du plus MAUVAIS jeu que j'ai pu tester. Vous savez, sur mon ancien blog, j'aimais bien faire des tests de jeux pourris parce que....Parce que c'était drôle, voilà ! Ca fait longtemps que je m'étais pas essayé à cet exercice. On va donc partir pour le fond des chiottes du jeu vidéo et découvrir ensemble cette perle marron qu'est GIGN anti-terror force.



GIGN anti-terror force avant d'être un jeu, c'est un studio. Davilex.....Aaaah Davilex, ses génies de la sodomie vidéoludique. A la base, Davilex, c'est un petit créateur de software Hollandais (bon j'en sais rien si il est petit mais vu la qualité de leurs jeux, leurs softs doivent pas être des chefs d'oeuvre de fiabilité non plus) qui a eu l'idée, on ne sait trop comment, de se lancer dans la création de jeux vidéo. Alors, on pourrait me dire que quand ils ont commencé, ils ont clairement dit qu'ils visaient le marché des petits budgets mais pour moi, ca n'excuse rien (y a des jeux qui, avec un budget bien plus petit que les jeux Davilex, arrivent à un meilleur résultat). Surtout qu'il a une différence entre un jeu à petit budget et un jeu foiré à tout les niveaux. Bon, rassurez-vous, GIGN a été leur dernier jeu puisque la division jeu a fermé en 2005. (Apparemment, Davilex n'était pas au courant lui-même puisqu'on pouvait encore postuler à un emploi sur le site officiel français pendant 2 ans après la fermeture.......)

Précision rigolote d'ailleurs avant de commencer : En réalité, rien qu'avec la boîte, on peut déjà relever deux trucs rigolos sur le jeu : Pour commencer, le jeu s'appelle GIGN anti-terror force mais si vous prenez la version anglaise, le jeu s'appelle SAS anti-terror force et dans la version allemande, GSG-9 anti-terror force... Vous l'aurez compris, en réalité, on incarne pas le GIGN mais une banale force d'interversion. Pourquoi l'appellez GIGN dans ce cas ? Sans doute pour dire "hey jeune français, regarde ! tu peux incarner les forces de ton pays dans ce jeu", Faire vibrer la corde patriotique quoi. (sauf que le joueur moyen, incarner le GIGN, il en a rien à carrer). Ca se voit d'autant plus que le cd porte juste l'appellation Anti-terror force. (Notez d'ailleurs que sur la jaquette, y a juste le drapeau sur l'épaule qui change). Note final : le jeu est gravé sur CD....pas sur DVD, sur le CD couleur mauve qu'utilisait les premiers jeux playstation 2 !! ON ETAIT EN 2005 !!!!! Le blu-ray grand public allait arriver dans un an ! Voyez ! on a même pas encore mis le jeu dans la console que déjà, le jeu vous vomit un tas de conneries à la face.

Bon, pour vous en parler, c'est simple, je vais prendre chaque point du jeu un par un (Graphisme, Gameplay, Durée de vie, bande-son et scénario), et je vais vous en parler rapidement. Ensuite, on va passer en revue chaque mission, histoire de rire un peu plus (car chaque niveau à son quota de problèmes en tout genre et ne pas en parler, ce sera moins drôle).

- Graphisme : Bha simple, voilà la gueule du jeu :


C'est moche, l'aliasing est partout, le jeu est à peine digne d'une PSone (et encore, en disant ça, je suis un infâme salaud avec la PSone), ça rame, c'est absolument pas détaillé et le goût des textures est très mauvais (y a qu'a voir l'uniforme du GIGN qui ressemble à un chandail tricoté par une mémé daltonienne)

- Gameplay : Le néant absolu : Le jeu se contente de phases de tirs très molle, toutes les actions se font avec une touche, les grenades sont lancés comme de la merde, les équipiers qu'on aura dans le jeu sont inutiles, les ennemis sont cons comme des tiroirs, d'ailleurs l'IA fait régulièrement sa crise de schizophrénie puisque une fois sur deux, on passe de l'aveugle-sourd à un putain de cyborg avec des longs vues bioniques à la places des yeux ! Le tout est encore une fois buggé comme par permis puisqu'il arrive régulièrement qu'on se coince dans une texture (Haaaa le bug de collision, le seal of quality du jeu de merde!) comme par exemple,  à un moment, j'ai commencé le niveau pour, soudain, me retrouver aspiré dans le plafond. Pour finir, le jeu est terriblement difficile car il ne nous aide jamais, de temps en temps, la voix off dit un conseil ou une instruction qu'on pige pas et on doit juste se démerder et en prime, il n'y a même pas de carte de niveau pour qu'on puisse savoir où aller. C'est comme si vous deviez survivre trois jours dans la jungle et qu'on fait débuter tout nu en vous balancer dans les orties....

- Durée de vie : Pour peu que vous soyez farceur jusquauboutiste, le jeu dure environ 4h puisqu'il a un tuto et 5 missions et qu'une fois qu'on a passé la deuxième mission, le reste n'est plus si compliqué. (dans le sens ou le jeu devient moins what the fuck)


- Bande-son : Etrangement, les musiques ne sont pas si mauvaise que ça. c'est juste qu'elles ont rien à foutre dans un jeu d'action. Y a un theme principal qui rappelle étrangement les séries allemandes qui passe sur france 3, une qui rappelle fort boyard, une qui ressemble à la pub royal canin, une autre qui fait penser à une pub pour une assurance santé (ce qui tombe bien vu que le jeu va absorber rapidement votre santé mental). Pour bien accompagner, les bruitages sont bien pourraves (sans déconné.... avec 3 bouteilles de vodka dans le corps, je fais des bruits plus réalismes avec ma bouche !)

- Scénario : .............................................................
 je crois que j'ai tout dit. 

Bon maintenant, que c'est fait, on va prendre les différents niveaux et en parler tranquillement. Si vous voulez rire, ne vous gênez pas !

Le tutorial : Et oui, les ennuis commencent dés le tutorial. Pour info, GIGN Anti-Terror Force est connu pour être l'un des rares jeux où l'on ne pouvait pas finir le tutorial; celui-ci est composé de 5 épreuves : un basique stand de tirs où on doit tirer sur 9 cibles en carton, un stand de lancer de grenades où il faut dégommer des cibles avec des grenades, un petit parcours d'obstacles qu'on passe en bourrinant la touche action, un exercice d'approche où il suffit de courir vers un sniper et enfin un labyrinthe avec des cibles à dégommer. Ce dernier était réputé impossible à finir car les premiers joueurs de ce jeu ont prétendu qu'une cible était manquante et donc le parcours ne pouvait être fini. Perso j'ai réussi à le finir du 3eme (enfin si ca se trouve, y a eu des versions corrigés mais j'ai un énorme doute). Le souci vient seulement que le labyrinthe est très mal fait car dans ce jeu, la notion de level design est inexistante tant les décors se ressemblent et se répètent qu'on s'y perd facilement. En prime, les cibles ne sortent que si on est dans un angle bien précis de la pièce. Sans compter que le jeu évite de nous préciser que pour terminer le tuto, il faut appuyer sur la borne au début pour lancer un chrono. Bref, même le tuto est foiré, ca commence fort !!!



Mission 1 : Rien de spécial à dire, c'est juste une mission ou l'on doit tuer 16 terroristes. Sur une map toute rikiki, on a donc l'occasion de profiter de nos coéquipiers neuneus, des terroristes cloués au sol qui ne savent ni viser ni s'accroupir, ce qui donne lieu à des scènes hilarantes de ridicule.



Mission 2 : alors la mission 2 est déjà terrible dans son contexte puisqu'il faut  infiltrer l'élysée et sauver le président francais à savoir jacques chirac (on est en 2005). c'est sensé être une mission discrète et on doit tuer un mininum pour pas être répéré, le souci c est qu'a peine la mission démarré, un terroriste nous repére et un timer de 5 minutes se déclenche. impossible d'y échapper car le jeu nous fait automatiquement apparaître sur la map à coté du gars, on doit donc vite repéré chirac avant la fin. Souci : c'est truffé de terros, et dés qu'ils nous voient ils hurlent "on nous attaque" suivi d'un "tuez les otages!" qui signifie l'echec de la mission. Impossible donc de foncer (bon on va dire que c'est sûrement possible mais même chuck norris truffé de stéroïdes n'y arriverait pas), il faut donc recommencer une bonne douzaine de fois pour trouver un chemin ou passer (plus exactement, il faut noter dans sa tête chaque partie du niveau et ce qu'il faut faire pour ne pas se faire avoir).En prime, on se fait répèrer sans comprendre pourquoi (genre j'ai sauté dans un couloir et tout le bâtiment était au courant que j'étais là....logique Davilex). une fois chirac trouvé (Noté la gueule de l'engin ci-dessous, ça vaut franchement le détour), on doit le monter sur le toit et ensuite....retourner tuer tout les terroristes. Oui, le jeu le dit pas mais on doit délivrer le dernier otage de la mission et achever le nettoyage (au moins, les terros ont presque tout disparu, ça va donc assez vite). cette mission est la plus difficile à cause de la grande part de hasard dans le comportement des ennemis et sincèrement, je pense que c'est le niveau qui a du faire abandonner le jeu à tout le monde. (petite cerise : faut voir la tête de l'élysée aussi, on dirait qu'on vient cambriolé l'endroit tellement c'est vide)



Mission 3 : Une mission sur un bateau; rien de spécial, si ce n'est qu'on est enfin avec l'équipe du GIGN....qui sert a rien. Notamment, Y en a qui nous suit et qui tire jamais sur les ennemis, ou qui partent dans le sens contraire sans qu'on sache pourquoi. Du reste, on désamorce des bombes, on tue encore plus de terros. et on est sensé pas être vu grâce a nos combis mais les ennemis nous voient très bien. Notez trois choses marrantes : On a un fusil qui transforme votre viseur en viseur de sniper mais qui ne zoone pas, l'extérieur du bateau est une vieille image de ville quelconque étirée et collé au loin de façon bien crade et on a quand même le must avec l'un des otages avec la main coupé et qui fait l'avion (le script est en réalité pas animé et même pas fini......ce jeu bat tout les records)

Mission 4 :
encore des terros a tuer, des otages a délivrer, des équipiers inutiles, un level design ignoble avec des murs blanches partout, impossible de se repérer normalement. Et en prime, on trouve plein de portes fermés, en faites, on doit remplir des objectifs avant ca pour assurer le bien de la mission alors qu'en faites, quand on franchit la porte, on tue quelques ennemis et fin de mission. Minable.


Mission 5 : la mission finale est également la plus longue. On doit affronter une milice inconnue (en faites vu leurs affreux survêtement rouge vif, on dirait plutôt la racaille local qui s'ennuyait et qui a décidé de faire un attentat au lieu de mater secret story a la télé), et activer une série d'interrupteurs. c est là d'ailleurs qu'on voit que notre perso supporte mal les coups, on finit par crever très rapidement et à recommencer dix fois cette purge. A noter aussi, les armes ne peut être lachés même quand elles sont vides (et en prime, une fois vide, le jeu ne pense même a nous mettre une arme avec des munitions dans les mains....du coup mauvaise surprise quand on a un ennemi en face de soi). Le level design fait encore des siennes, on se perd très facile vu que tout se ressemble (et si tu attends de l'aide, mon petit loup, colle bien ton oreille à ta télé, tu pourra peut être entendre un lointain "va te faire enculer mdr") et en prime , il m'a fallu deux minutes pour trouver l'interrupteur final car il est placé a coté de l'entrée et pas du tout mis en évident. (Je termine également sur une note rigolote : Le briefing de mission nous indique qu'on est dans un réacteur russe.......qu'est que le gign fout en Russie !!?)

Bon, donc, après tout ça, (je dois avouer que même écrire tout les problèmes de ce jeu a été moins fun que prévu), est-ce que je vous conseille de jouer à ce jeu ? Et bien, Oui dans un sens. Mais il n'y a que deux cas dans lesquels je vous recommande ce jeu : Le premier, c'est de vouloir faire l'expérience d'un VRAI mauvais jeu. On a tendance à cracher sur les jeux actuels sous divers prétextes, et ben essaye celui là, vous allez voir, vous allez relativisé de façon brutal la notion de médiocrité. Et la deuxième ? c'est un excellent jeu à faire quand on est bourrés (Mais vraiment très bourré..... au point de plus être plus capable de vous souvenir des premières lettres de votre nom). Sur ce, je vous dis à bientôt et vive les pays-bas !


PS : Si vous posez la question, non, ce n'est pas grâce au JDG que j'ai connu le jeu, je connais ce jeu depuis 2006 grâce à un test que j'ai lu sur jv.com. 

dimanche 8 septembre 2013

DanganRonpa : Le meilleur Visual novel de l'univers, rien de plus rien de moins !

Avant de commencer, je dois vous faire une petite confession. Y a un mois, j'ai écrit un gros article en deux parties sur le visual novel. L'article avait un but bien précis : Faire découvrir le visual novel en premier lieu ainsi que fournir un genre de lexique pour que les gens puissent comprendre tout le jargon de ce genre de jeux. Mais surtout, j'ai fait cette énorme article (ça m'a pris 4 jours entier et la lecture de 6 sources différentes pour l'écrire..je sais, on dirait pas) quasiment pour vous présenter deux jeux. Et oui, tout ce bazar pour deux jeux.... Et donc aujourd'hui, on va commencer par le premier, on va donc parler de DanganRonpa !


Danganronpa est donc un visual novel/jeu d'aventure sorti en 2010 au japon et développé par Spike (le développeur des jeux dragon ball depuis le premier tenkaichi mais aussi l'éditeur des bioshock, Dragon age ou encore des anciens tomb raider au japon). Sorti avant la fusion avec chunsoft (les développeurs de 999 nine hours nine persons nine doors), la société a pu prouvé que des jeux originaux et totalement barré, Elle savait le faire. Le projet semble avoir bien fonctionner puisqu'un DanganRompa 2 a vu le jour en 2012. Si vous demandez, le jeu n'est sorti qu'au japon et n'a jamais été prévu pour autre part. Toutefois, il a peu prés 2-3 mois, le project zetsubou a accoucher de son premier projet : un patch complet du premier dangan ronpa (la team a l'intention de traduire tout ce qui a rapport à dangan mais ça prends du temps...pour vous donner une idée, DanganRonpa 2 c'est 48355 lignes de dialogues....c'est juste énorme). Si vous n'avez pas envie toutefois de profiter du patch (car évidemment, ca demande une petite modification pas forcément légal ou un bon émulateur), vous pouvez toujours attendre 2014 car NIS a prévu de sortir la réédition du jeu sur PSvita en europe (Malheureusement, on aura droit qu'au premier épisode alors que le jeu est à la base une compilation des deux jeux).


Mais de quoi parle le jeu ? Tout commence quand le héros du jeu, Makoto Naegi, gagne par loterie le droit de s'inscrire à la Kibōgamine Gakuen (l'école du pic de l'espoir en francais); une école qui ne réunit que les élèves qui font partie de l'élite, chaque étudiant portant le titre de Super High School Level suivi de son domaine (Super High School Level Idol, Super High School Level Hacker, ect). Mais alors que Naegi fait quelques pas dans l'école, il s'évanouit et se réveille dans une salle de classe sans savoir ce qui se passe. Il a des caméra de surveillance partout et les fenêtres sont bloqués par d'épaisses planches de métal. Naegi va alors faire la connaissance de 14 autres élèves faisant partie des Super High school level et découvrir qu'ils sont aussi perdus que lui. Personne ne sait ce qu'ils font ici et tous moyens pour communiquer avec l'extérieur semblent avoir disparus. Rapidement, les 15 étudiants vont alors faire la connaissance de Monokuma, une sorte de peluche mécanique vivante qui se prétends être le principal de l'école. Celui va leur apprendre qu'ils sont désormais prisonniers de cet endroit et qu'ils doivent y vivre. Mais qu'il existe un seul moyen de sortir de cette école : Réussir à tuer quelqu'un sans se faire prendre. Si un meurtre est commis, un procès aura lieu : Si le coupable est trouvé, il sera "puni" (de manière létale si vous me suivez) mais si jamais le coupable n'est pas trouvé ou qu'on se trompe de coupable, le meurtrier est diplômé et sort de l'école tandis que les autres sont "punis". C'est donc dans ce climat de pur bonheur que les 15 étudiants vont devoir trouver le moyen de sortir de l'école vivants. 

Petite pause avant de continuer : Sincèrement, après ce Sypnosis, vous pigez tout le potentiel de ce jeu ? hein ? HEIN ? bon ok je continue....

Le jeu va donc être un subtil mélange entre un visual novel et un jeu d'enquête. Le jeu se divise en faites en 4 phases différentes : 

- Les phases classiques de visual novel : Là, rien de spécial à proprement parler. On lit, on réponds parfois à des questions et on se contente de profiter de l'histoire. 

- Le free time : L'école est en réalité totalement explorable au cours du jeu. on peut donc visité les différents bâtiments, fouiller partout mais surtout de parler aux différents personnages. Car les personnages du jeu possèdent chacun leur petite histoire qui se développera au fur et à mesure qu'on leur parlera et qu'on accomplira divers actions. La possibilité d'offrir des cadeaux aux persos permettra également de débloquer plusieurs petites scènes mais également d'obtenir des Skills qui vous serviront lors des phases de procés. 


Si vous posez la question, c'est bien une fille que vous voyez là.
 
- Les phases investigations : Je pense que je vais pas beaucoup vous spoiler si je vous dis qu'évidemment, il aura des meurtres dans le jeu. Lors de ces moments, le jeu vous mettra en mode investigation. Ces phases sont simples : vous devez explorer les lieux, trouver des indices, parler aux personnages pour obtenir des témoignages et résoudre quelques mystères afin d'obtenir des munitions lors des procès (les différentes preuves durant les procès sont représentés sous forme de balles de revolver) . Le jeu révèle toutefois son seul mais principal défaut : Il est relativement assisté. Impossible de se planter lors de ces phases, les salles qu'on doit fouiller sont indiqués sur la carte, une simple pression sur le triangle permet de voir les éléments que l'on peut examiné et parfois le jeu refuse de nous laisser partir tant qu'on a pas trouvé tout les indices dans une salle. Ca reste un détail mais ça peut agacer certaines personnes de ne pas galérer une seule fois quand on recherche un indice (mais bon, je saute relativement ce détail car débattre du bien ou du mauvais de cette idée serait un débat de sourds de mon point de vue)

- Les phases de procès : Ici, on assiste en gros à un procès dont le but sera de découvrir la vérité sur les meurtres. Le jeu, toutefois, dynamise la partie en proposant une série de mini-jeux pour nous faire trouver les failles : Les contres-interrogatoires sont des petites jeux de tirs où ils faut tirer avec la bonne preuve sur le point incorrect du propos, des charades sont mis en place pour trouver un mot qui va faire avancer l'enquête, un jeu de rythme pour faire craquer un personnage borné face à un indice et le traditionnel choix à réponses multiples et une bd à trous sera à compléter pour reconstituer la scène du meutre. Tout ça est limité par une jauge de vie et un petit système de scoring (qui ne sert en réalité qu'a débloquer des bonus comme des artwork ou des vidéos ou pour jouer au gashapon qui permet d'obtenir des cadeaux pour les personnages lors des free-times). Si au début, ça peut sembler assez confus, on se fait très vite aux différents jeux et on se sent plus que jamais dans l'action du procès où accusations, coup de théâtre et stress se culbutent joyeusement pour le plaisir du joueur. 


Avec les répliques qui fusent, le dialogue qui passe d'un à l'autre à une vitesse folle et vos contre-arguments qui fusent comme des balles, jamais un débat sur jeux vidéo n'aura été aussi épique !

Deuxième petite pause avant de continuer : tu le sens que le jeu il est bon là HEIN? TU LE SENS QU'IL EST BON !!!!????....euh....**Tousse** pardon, continuons. 

Mais évidemment, le principal dans un visual novel, c'est évidemment son scénario. Et pour le coup, c'est tout simplement énorme (et encore le mot est faible). Plus objectivement, danganronpa n'est pas uniquement génial par son scénario mais par son univers totalement déjanté. En effet, plus que par ses graphismes (de toute facon, dés qu'on parle de visual novel, peut t'on parler de graphismes ? je ne crois pas), le jeu nous propulse dans un univers tout à fait particulier. Le jeu nous propose un univers partagé entre un humour parfois bien noir et macabres (les exécutions qui sont totalement surréalistes et exagéré, les blagues de monokuma parfois assez glauques), de tensions constantes (les procès sont de belles parties de "je te renvoie la balle du coupable" et un climat de parano règne souvent entre les personnages), de véritables coup de théâtres (chaque fin de chapitres se terminaient facilement par un "WHAAAAT ????" de ma part), un scénario bien pensé sans trop d'incohérences (principalement, on pourra pester sur le manque de réalisme et certains détails gros comme le faites que Monokuma apparaît souvent comme par magie) mais également des personnages totalement haut en couleurs : Entre leur différentes personnalités tout exagéré au possible (Ichimaru par exemple qui semble avoir pris 6 expresso en se levant ou encore le côté inquiétant clairement controlée de Celes) mais également leur design si particulier avec leurs yeux très étrange qui donnent clairement l'impression d'avoir affaire à des Yanderes* qui cachent clairement leurs intentions véritables la plupart du temps. Seul petit défaut encore : Clairement le design si particulier des décors risquent de ne pas plaire à tout le monde notamment à cause des couleurs criardes de l'ensemble. Rajoutons également que l'OST contribue parfaitement à l'atmosphère des situation (le theme pendant les débats contribue à faire tourner la tête en plus des dialogues qui s'enchaînent). Mais du reste, c'est du tout bon. 

Alors, vous vous dites peut être que j'en fais beaucoup pour ce jeu et que j'ai l'air de sauter des défauts ou de les amoindrir mais nom de dieu, vous imaginez pas ce que j'ai ressenti quand j'ai joué à ce jeu ! Pour commencer, je suis fan de bon scénario, j'arriverai même à pardonner un gameplay pourri si le jeu possède une bonne histoire (mais bon, ce genre de jeu est assez rare), et autant dire que j'en ai eu pour mon fric. Le scénario est tordu à souhaiter, les personnages sont attachants, la tension est palpable et sans vous spoiler, le jeu va vous mettre des claques aux fesses pour vous surprendre à chaque fois que vous vous y attendiez le moins. Aligné à ça que le jeu est assez long (20h au moins pour le terminer sans trop faire les alentours comme essayer de trouver toutes les scènes cachées et parler avec tout les personnages pour découvrir tout sur eux...ce qui soit dit en passant est impossible en une partie) et la PSP est parfaitement adapté au format visual novel (son écran large et de bonne qualité offre un confort de jeu excellent où que l'on soit) et on obtient un pur hit ! Ca me fait d'autant plaisir que depuis des années, on me sort que le jeu japonais est devenu risible et ridicule face aux productions occidentales et que je suis pas du tout d'accord. Pour moi, le scénario de danganronpa vaut largement plus le coup de voir n'importe quel bataille d'un jeu occidental. 


Mais qui est monokuma et quels sont ses véritables intentions ?

Je terminerai rapidement en vous parlant de l'animé qui est sorti il a peu (il a 2 mois et demi à peu prés) et qui m'a fait découvrir Dangan comme beaucoup. Bon, je vais pas en faire une énorme critique car l'animé n'est terminé mais je vous dirais juste un truc : si vous avez le choix entre l'animé et le jeu....préférez clairement le jeu. Alors que je sois clair : l'animé n'est pas mauvais, au contraire, il est même très bon, le souci vient que malheureusement, dû à son format réduit, l'animé rush trop vite les séquences et contrairement au jeu où chaque révélation prenait bien son temps pour se faire désirer pour ensuite vous foncer dessus, histoire que vous le sentiez bien, ici l'animé est obligé de tracer plus pour pouvoir caser l'histoire dans sa globalité.  Après, ça reste un excellent résumé pour ceux qui n'ont pas envie d'y jouer (Honte à vous en passant!) ou que vous n'êtes pas sûr d'avoir compris un détail (c'est pour ça d'ailleurs que je mate les épisodes toutes les semaines vu que je suis pas un pro de l'anglais) et dans un sens, ça permet aussi de se remettre dans l'ambiance et à prolonger l'aventure. Mais voilà, si vous avez le choix, je vous recommande clairement plus le jeu.

Au final, est-ce que je vous recommande le jeu ?........MOUHAHAHAHAHAHAHA. 

Bien sûr, si vous voulez tenter par l'expérience, autant vous prévenir, vous allez rentrer dans un univers très particulier. Comme tout les visual novels, il faut également savoir dans quoi vous mettez les pieds. Si vous n'avez pas peur de passer 20h à lire sur notre PSP, foncez, c'est vraiment un titre. Et si vous n'aimez pas trop lire sur votre PSP ou encore que les trucs japonais ou que les univers bizarres, c'est pas votre truc, jouez y pas du tout et taisez-vous, s'il vous plaît merci (je déconne pas hein? j'en ai marre de voir des gens jouer à un jeu qui n'est pas leur genre pour ensuite le démontez gratuitement). Du reste, Danganronpa est un jeu génial, avec une excellent ost, un bon système de jeu et surtout un PUT*** de bon scénario. Joue à ce jeu, faites moi confiance, vous serez pas déçu.



* NDLR : Si vous le savez pas, une Yandere est un genre de personnage qu'on retrouve dans les mangas. En gros, c'est un personnage calme et/gentil en apparence qui cache une personnalité de psychopathe. Un exemple : Yuno gasai dans Mirai Nikki.